Le contrat de sécurisation professionnelle
Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP), créé
en 2011 s’adresse aux salariés dont le licenciement économique
est envisagé dans une entreprise non soumise à l’obligation de
proposer un congé de reclassement.
Ce contrat, d’une durée maximale de 12 mois, a pour objet l’organisation
et le déroulement d’un parcours de retour à l’emploi, le cas échéant
au moyen d’une reconversion ou d’une création ou reprise d’entreprise.
Pendant la durée de ce contrat, et en dehors des périodes durant
lesquelles il exerce une activité rémunérée, le
titulaire du CSP perçoit une « allocation spécifique de
sécurisation professionnelle » (ASP) égale à 75%
du salaire journalier de référence pour les salariés justifiant
d’un an d’ancienneté dans l’entreprise.
Les salariés qui ne totalisent pas un an d’ancienneté mais
qui ont travaillé suffisamment pour s’ouvrir des droits à l’allocation
d’aide au retour à l’emploi (4 mois de travail dans les 28 derniers mois
pour les salariés de moins de 50 ans ou 36 mois pour les personnes de
plus de 50 ans) peuvent aussi bénéficier de l’accompagnement renforcé,
mais reçoivent une ASP dont le montant et la durée sont équivalents
à ceux de l’ARE.
Quelles sont les entreprises concernées ?
Quels sont les salariés concernés ?
Quelle est la procédure ?
Comment se déroule le CSP ?
Quelle est la durée du CSP ?
En quoi consiste l’allocation spécifique de sécurisation professionnelle
?
Que se passe-t-il à l’issue du CSP ?
Quelles sont les entreprises concernées ?
Sont concernées par le CSP les entreprises non soumises aux dispositions
relatives au congé de reclassement (c’est-à-dire les entreprises
dont l’effectif tous établissements confondus est inférieur à
1000 salariés et les entreprises en redressement ou liquidation judiciaire
sans condition d’effectif). Dans ces entreprises, l’employeur est tenu de proposer
le bénéfice du contrat de sécurisation professionnelle
à chaque salarié dont il envisage de prononcer le licenciement
pour motif économique, quelle que soit son ancienneté. Cette proposition
doit être faite lors de l’entretien préalable ou à l’issue
de la dernière réunion des représentants du personnel (voir
ci-dessous).
A défaut, l’employeur est redevable à Pôle Emploi d’une
contribution spécifique correspondant à 2 mois de salaires bruts,
portée à 3 mois lorsque son ancien salarié adhère
au contrat de sécurisation professionnelle sur proposition de Pôle
emploi (voir précisions ci-dessous). Pôle emploi assure, pour le
compte de l’Unedic, le recouvrement de ces éventuelles pénalités.
Les employeurs et les salariés peuvent trouver, sur le site de Pôle emploi, l’ensemble des documents (format PDF) relatifs au contrat de sécurisation professionnelle :
Quels sont les salariés concernés ?
Ont la faculté de bénéficier d’un contrat de sécurisation professionnelle les salariés appartenant aux entreprises visées ci-dessus, que l’employeur envisage de licencier pour motif économique, à titre individuel ou collectif.
Pour pouvoir bénéficier d’un CSP, les salariés doivent également remplir les conditions suivantes :
* justifier d’une année d’ancienneté dans l’entreprise au sens
de l’article L. 1234-1, 2° et 3° du code du travail (toutefois, les
salariés ayant moins d’un an d’ancienneté peuvent adhérer
au CSP, dans les conditions particulières mentionnées ci-dessous)
;
* justifier des conditions d’affiliation préalable et d’âge prévues
aux articles 3 , 4 c) et f) du règlement général annexé
à la Convention du 14 mai 2014 relative à l’indemnisation du chômage
;
* être physiquement aptes à l’exercice d’un emploi, au sens de
l’article 4 d) du règlement annexé à la Convention du 14
mai 2014 relative à l’indemnisation du chômage.
Les salariés n’ayant pas un an d’ancienneté, mais qui remplissent
les autres conditions mentionnées ci-dessus, peuvent bénéficier
d’un contrat de sécurisation professionnelle ; ils ne pourront toutefois
prétendre à l’allocation de sécurisation professionnelle
mais percevront l’allocation d’aide au retour à l’emploi calculée
dans les conditions de droit commun et versée pour la durée prévue
par la Convention d’assurance chômage.
Quelle est la procédure ?
Pour les salariés bénéficiant de la protection instituée
par l’article L. 1225-4 alinéa 2 du code du travail, les documents d’information
relatifs au CSP peuvent être remis, au plus tard, le lendemain de la fin
de la période de protection liée au congé de maternité.
Le document remis par l’employeur au salarié porte mention :
de la date de remise du document faisant courir le délai de réflexion
;
du délai de 21 jours imparti au salarié pour donner sa réponse
;
de la date à partir de laquelle, en cas d’acceptation du contrat de sécurisation
professionnelle, son contrat de travail est rompu.
Le document remis au salarié comporte également un volet bulletin
d’acceptation détachable, à compléter par le salarié
s’il demande à bénéficier du contrat de sécurisation
professionnelle et à remettre à son employeur.
L’employeur peut se procurer, auprès de Pôle emploi, les documents nécessaires à la mise en oeuvre du CSP.
Lorsqu’à la date prévue par les articles L. 1233-15 et L. 1233-39 du le code du travail pour l’envoi de la lettre de licenciement, le délai de réflexion dont dispose le salarié pour faire connaître sa réponse à la proposition de contrat de sécurisation professionnelle n’est pas expiré, l’employeur lui adresse une lettre recommandée avec demande d’avis de réception :
lui rappelant la date d’expiration du délai de réflexion :
et lui précisant qu’en cas de refus de souscrire un contrat de sécurisation
professionnelle, cette lettre recommandée constituera la notification
de son licenciement.
Conséquences de l’adhésion au CSP sur le contrat de travail
et les indemnités dues au salarié :
Le contrat de travail d’un salarié ayant accepté un contrat de
sécurisation professionnelle, dont le bénéfice lui a été
proposé conformément aux dispositions mentionnées ci-dessus,
est rompu du fait du commun accord des parties. Cette rupture du contrat de
travail prend effet à l’expiration du délai de réflexion.
Cette rupture du contrat de travail ne comporte ni préavis, ni indemnité
compensatrice de préavis. Elle ouvre droit :
L’employeur contribue au financement de l’allocation spécifique de sécurisation
en s’acquittant du paiement d’une somme correspondant à l’indemnité
de préavis que le salarié, à qui il a proposé le
bénéfice d’un contrat de sécurisation professionnelle,
aurait perçue s’il n’avait pas bénéficié de ce dispositif.
Cette contribution comprend l’ensemble des charges patronales et salariales.
Pôle emploi assure, pour le compte de l’Unédic, le recouvrement
de ces sommes dans les conditions fixées par le décret n°
2013-639 du 17 juillet 2013. Dans le cas où l’indemnité de préavis
que le salarié aurait perçue s’il n’avait pas bénéficié
d’un CSP est supérieure à 3 mois de salaire, la fraction excédant
ce montant est versée à l’intéressé dès la
rupture de son contrat de travail.
Les salariés qui adhèrent au CSP sans justifier d’une année
d’ancienneté dans leur entreprise et qui auraient bénéficié
d’une indemnité de préavis s’ils n’avaient pas adhéré
au CSP, en perçoivent le montant dès la rupture de leur contrat
de travail.
Après l’adhésion au contrat de sécurisation professionnelle, le bénéficiaire ne peut se prévaloir des articles L. 6323-17 et L. 6323-18 du code du travail relatifs à la portabilité du DIF ; la somme correspondant aux droits acquis au titre du DIF et non utilisés, recouvrée par Pôle emploi, est affectée au financement des mesures du contrat de sécurisation professionnelle.
Toute contestation portant sur la rupture du contrat de travail ou son motif se prescrit par douze mois à compter de l’adhésion au contrat de sécurisation professionnelle. Ce délai n’est opposable au salarié que s’il en a été fait mention dans la proposition de contrat de sécurisation professionnelle.
Adhésion au CSP sur proposition de Pôle emploi
Lors de l’inscription à Pôle emploi de tout demandeur d’emploi
licencié pour motif économique, le conseiller devra vérifier
que le salarié a bien été informé individuellement
et par écrit du contenu du contrat de sécurisation professionnelle
et de la possibilité qu’il a d’en bénéficier.
A défaut, il appartiendra au conseiller Pôle emploi de le faire
en lieu et place de l’employeur. Le salarié peut alors souscrire au contrat
de sécurisation professionnelle dans un délai de 21 jours à
compter de son inscription comme demandeur d’emploi (voir précisions
ci-dessous). L’absence de réponse au terme du délai de réflexion
est assimilée à un refus du contrat de sécurisation professionnelle
par le salarié.
Dans l’hypothèse mentionnée ci-dessus, le conseiller Pôle emploi remet à l’intéressé :
En cas d’acceptation, l’adhésion au CSP prend effet au lendemain de l’expiration du délai de réflexion mentionné ci-dessus. A compter de son inscription comme demandeur d’emploi jusqu’au terme du délai de réflexion, le salarié licencié peut être indemnisé dans les conditions de la Convention du 14 mai 2014 relative à l’indemnisation du chômage.
L’employeur qui a omis de proposer un CSP à un salarié susceptible d’en bénéficier est redevable à Pôle Emploi d’une contribution spécifique correspondant à 2 mois de salaires bruts. Cette contribution est portée à 3 mois lorsque son ancien salarié adhère au CSP sur proposition de Pôle emploi, dans les conditions mentionnées ci-dessus.
Comment se déroule le CSP ?
Le contrat de sécurisation professionnelle a pour objet l’organisation
et le déroulement d’un parcours de retour à l’emploi, le cas échéant
au moyen d’une reconversion ou d’une création ou reprise d’entreprise.
Ce parcours :
L’accompagnement des bénéficiaires du CSP est confié à Pôle Emploi qui pourra déléguer cet accompagnement à d’autres opérateurs choisis par appel d’offres. Les relations entre le bénéficiaire du CSP et Pôle Emploi sont formalisées dans un document écrit qui précise les prestations fournies et prévoit les conditions, y compris les modalités de recours, dans lesquelles l’intéressé cesse de bénéficier du contrat de sécurisation :
L’entretien individuel de pré-bilan
Le salarié qui accepte un contrat de sécurisation professionnelle
bénéficie, dans les 8 jours de son adhésion, d’un entretien
individuel de pré-bilan pour l’examen de ses capacités professionnelles.
Cet entretien de pré-bilan qui peut conduire, si nécessaire, à
un bilan de compétences est destiné à identifier le profil
et le projet de reclassement du bénéficiaire du contrat de sécurisation
professionnelle, ses atouts potentiels, ses difficultés et ses freins
éventuels. Il est réalisé par l’opérateur en charge,
pour le bassin d’emploi, des contrats de sécurisation professionnelle,
en prenant notamment en compte les caractéristiques du bassin d’emploi
concerné.
Les prestations d’accompagnement retenues d’un commun accord, au vu du résultat de cet entretien de pré-bilan, sont mises en place au profit des bénéficiaires du CSP, au plus tard dans le mois suivant cet entretien individuel de pré-bilan.
Le contenu du plan d’action de sécurisation professionnelle
Les prestations d’accompagnement s’inscrivent dans un plan d’action de sécurisation
professionnelle qui comprend :
Les actions de formation proposées aux bénéficiaires du
CSP sont celles permettant un retour rapide à l’emploi durable qui préparent
à des métiers pour lesquels les besoins de main d’œuvre ne sont
pas satisfaits ou à des métiers qui recrutent.
Lorsque l’action de formation suivie par le bénéficiaire du CSP,
notamment s’il s’agit d’une action de requalification, n’est pas achevée
au terme du contrat de sécurisation professionnelle, elle se poursuit
dans le cadre du projet personnalisé d’accès à l’emploi,
dans la mesure où le bénéficiaire s’inscrit comme demandeur
d’emploi au terme de son contrat de sécurisation professionnelle.
La possibilité d’effectuer des périodes de travail
Le bénéficiaire peut réaliser au cours de son CSP des périodes d’activités professionnelles en entreprise, sous forme de contrat de travail à durée déterminée (CDD) ou de contrat de travail temporaire (CTT) d’une durée minimale de 3 jours.
Le cumul total de ces périodes ne peut excéder six mois.
Le plan de sécurisation professionnelle expose au bénéficiaire les conditions et modalités selon lesquelles ces périodes d’activités professionnelles sont effectuées en vue de concourir à son projet de reclassement.
Ces périodes sont validées au préalable par le conseiller référent afin d’en vérifier la cohérence avec le projet de reclassement du bénéficiaire. Pendant ces périodes, le bénéficiaire est salarié de l’entreprise ou de l’agence d’emploi, le bénéfice du CSP et le versement de l’allocation de sécurisation professionnelle sont suspendus.
Un bilan des périodes d’activités professionnelles réalisées pendant le CSP est établi avec le conseiller référent en vue d’une capitalisation de l’expérience ainsi acquise par le bénéficiaire.
Les dispositions mentionnées ci-dessus, notamment celle fixant à 3 jours (contre 14 précédemment) la durée minimale des périodes de travail pendant le CSP, résultent de la convention du 26 janvier 2015 « relative au contrat de sécurisation professionnelle » applicable sur ce point, et depuis le 1er mars 2015, à tous les bénéficiaires d’un CSP en cours d’exécution, quelle que soit la date d’engagement de la procédure de licenciement pour motif économique.
En cas de reprise d’emploi en contrat à durée indéterminée, en contrat à durée déterminée ou contrat de travail temporaire d’une durée de plus de trois mois, la rupture du contrat de travail pendant la période d’essai permet une reprise du contrat de sécurisation professionnelle et du versement de l’allocation de sécurisation professionnelle sans modification du terme fixé lors de l’adhésion au dispositif.
L’avenant n° 1 du 3 février 2012 portant modification de l’article 13 de la Convention du 19 juillet 2011 relative au CSP (agréé par l’arrêté du 24 avril 2012 cité en référence), a aménagé les conditions dans lesquelles le bénéficiaire du CSP peut reprendre une activité professionnelle en entreprise en cours de dispositif. Ces nouvelles modalités, telles qu’elles sont précisées ci-dessus, s’appliquent aux contrats de sécurisation professionnelle en cours et à venir à compter du 3 février 2012. Pour plus de précisions, on pourra se reporter à la Circulaire Unedic n° 2012-11 du 14 mai 2012
La possibilité de percevoir une indemnité différentielle de reclassement
Une indemnité différentielle de reclassement (IDR) est versée
au bénéficiaire du CSP qui, avant le terme de ce contrat, reprend
un emploi dont la rémunération est, pour un nombre identique d’heures
hebdomadaires de travail, inférieure d’au moins 15 % à la rémunération
de son emploi précédent.
Le montant mensuel de l’indemnité différentielle de reclassement
est égal à la différence entre 30 fois le salaire journalier
de référence servant au calcul de l’allocation de sécurisation
professionnelle et le salaire brut mensuel de l’emploi repris.
Cette indemnité est destinée à compenser cette baisse de
rémunération. Elle est versée mensuellement pour une durée
qui ne peut excéder 12 mois et dans la limite d’un montant total plafonné
à 50 % des droits résiduels de l’intéressé à
l’allocation spécifique de sécurisation mentionnée ci-dessous.
La demande d’IDR doit être faite au moyen d’un formulaire que le bénéficiaire du CSP doit se procurer auprès de son agence Pôle emploi.
Quelle est la durée du CSP ?
Le contrat de sécurisation professionnelle est conclu pour une durée maximale de 12 mois et prend effet dès le lendemain de la fin du contrat de travail.
Pendant la durée du CSP, le bénéficiaire de ce contrat conserve la qualité d’assuré et bénéficie du maintien de ses droits aux prestations du régime obligatoire d’assurance maladie, invalidité, maternité, décès, qu’il s’agisse des prestations en nature (remboursement des dépenses de santé, dans la limite des tarifs de la Sécurité sociale) ou des prestations en espèces (indemnités journalières). Il dispose en outre d’une couverture au titre du régime des accidents du travail survenus par le fait ou à l’occasion des actions favorisant son reclassement.
En quoi consiste l’allocation spécifique de sécurisation professionnelle ?
Pendant la durée de son contrat de sécurisation professionnelle et en dehors des périodes de travail qu’il peut être amené à effectuer (voir ci-dessus) et au titre desquelles il sera rémunéré directement par l’entreprise ou l’organisme qui l’emploie, le bénéficiaire du CSP :
a le statut de stagiaire de la formation professionnelle,
et perçoit de Pôle emploi une « allocation spécifique
de sécurisation », dès lors qu’il justifiait d’une année
d’ancienneté dans l’entreprise (dans le cas contraire, le bénéficiaire
du CSP perçoit l’allocation d’aide au retour à l’emploi calculée
selon les modalités prévues par la Convention d’assurance chômage).
Cette allocation spécifique de sécurisation professionnelle est
versée mensuellement. Pour les titulaires d’un CSP relevant de la Convention
du 19 juillet 2011 (voir précisions en début de fiche), elle est
égale à 75% du salaire journalier de référence (SJR),
sans pouvoir être inférieure au montant de l’allocation d’assurance
chômage (allocation d’aide au retour à l’emploi) à laquelle
l’intéressé aurait pu prétendre, au titre de l’emploi perdu,
s’il n’avait pas accepté le contrat de sécurisation professionnelle.
Le salaire de référence servant au calcul de l’allocation spécifique
de sécurisation est le salaire de référence retenu pour
le calcul de l’ARE du régime d’assurance chômage. La détermination
du montant de l’allocation spécifique de sécurisation s’effectue
dans les mêmes conditions que celles prévues pour l’allocation
d’aide au retour à l’emploi.
L’allocation de sécurisation professionnelle est versée pour
une durée de 12 mois à compter de la prise d’effet du contrat
de sécurisation professionnelle.
Pour les bénéficiaires qui ne justifiaient pas d’une année
d’ancienneté dans l’entreprise, la durée de versement de l’allocation
de sécurisation professionnelle ne peut en aucun cas excéder celle
à laquelle ils auraient pu prétendre au titre de l’allocation
d’aide au retour à l’emploi.
L’allocation de sécurisation professionnelle est payée mensuellement
à terme échu, pour tous les jours ouvrables ou non.
Le service des allocations doit être interrompu à compter du jour
où l’intéressé :
Que se passe-t-il à l’issue du CSP ?
Le bénéficiaire du contrat de sécurisation professionnelle
qui, au terme de ce contrat est à la recherche d’un emploi, peut bénéficier
de l’allocation d’aide au retour à l’emploi, dès son inscription
comme demandeur d’emploi, sans différé d’indemnisation, ni délai
d’attente, et ce :
- au titre d’une reprise de droits en application de l’article 26 du règlement
général annexé à la convention du 14 mai 2014 relative
à l’indemnisation du chômage ;
- au titre du droit auquel l’intéressé aurait pu prétendre
s’il n’avait pas accepté le contrat de sécurisation professionnelle.
La durée d’indemnisation au titre de ces droits est réduite du
nombre de jours indemnisés au titre de l’allocation de sécurisation
professionnelle.
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Dernière mise à jour juillet 2017